Mais comme toujours lorsque l’air et l’eau se confondent ce jour là
tout recommence : la pluie est là, fixe et grise derrière moi
Tout semble ne plus exister et le temps
vient me narguer, innocent

Même la musique semble s’éteindre sous le poids de l’ennui
tout..., tout s’éteint

Mais comme toujours rien ne passe vraiment, tout est lent en moi
Je ne sais plus si tu regardes ce temps ou si tu me vois dans
ça mais tout se mêle, la couleur et le temps
ils semblent tous absents mais je ne vois que du gris

Assez de changer sans arrêt
Assez de n’pas pouvoir s’arrêter
Même si c’est c’que j’demande

Assez de ne pas y croire vraiment
Assez de n’pas me battre plus
Même si c’est dans ma nature
Même si c’est moi

Assez de n’pas les écouter mais
Assez de trop les entendre
Même si j’ai toujours fait ça

Je passe mon temps à me demander c’que j’dois faire
Réfléchir ou bouger
Pourtant rien n’y paraît
Même si j’ai toujours fait ça

plus faire ça
     je n’ose plus ...

Je l’ai suivie...

Je l’ai suivie toute la journée, pas une minute, pas une pause. Sans cesse, je l’ai vu danser, sauter d’un trottoir à l’autre, courir sans jamais se retourner. Et moi j’étais là, sous la pluie, vide, sans savoir ce que je faisais dans cette ville. Elle n’était pourtant pas la seule, elle n’était pourtant pas si importante. Je l’ai suivie. Plus besoin de téléphoner, plus besoin de conduire : la simplicité. Plus de contact, seulement la suivre, seulement se troubler la vue et suivre sans cesse J’ai quitté tous ces dangers qui me tuaient chaque jour un peu plus.

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December

Slowly

Inside

Not so easy

Young

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